Virgile
L’Énéide Genre de texte Contexte Son tragique destin n’est pas sans évoquer celui de Cléopâtre qui, en -30, s’était donné la mort en se faisant piquer par un serpent. Notes Ce cauchemar est le seul rêve réaliste de l’Énéide. Dans la mythologie grecque, Didon était une princesse de Tyr du IXe siècle avant notre ère. Elle se serait enfuie pour échapper à son frère Pygmalion et aurait fondé Carthage. Elle se serait immolée sur un bûcher pour échapper au roi des Gétules qui voulait l’épouser. Sa légende serait une version du mythe d’Astarté. Texte original Texte témoin Bibliographie
Épopée
Désespérée par le départ d’Énée, Didon veut mourir. Elle est en proie à des hallucinations. Il s’y ajoute des cauchemars récurrents. Elle se donnera la mort peu après.
Si la reine est à la recherche des «ses Tyriens», c’est parce qu’elle est rongée par le remords d’avoir trahi la mémoire de son époux Sychée, roi de Tyr.
Énéide, 4, 466-8. Texte et traduction extraits de Itineraria electronica.
Jean Bouquet, Le songe dans l’épopée latine d’Ennius à Claudien, Bruxelles, Labor, 2001.
Seule sur la route
Énée lui aussi, le cruel, la poursuit dans ses songes délirants: elle se voit à jamais abandonnée, seule, suivant une longue route, toujours sans escorte, et à la recherche de ses Tyriens dans le désert.